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Libye, Benghazi le 09-09-11 El Manar Palace, le musée de la guerre à Benghazi a ouvert ses portes le 1er août 2011. Situé dans une demeure de style colonial qui date de l'occupation Italienne, face au port, on vient le visiter en famille chaque jour entre 17 heures et minuit. Lors de sa récente visite en Libye, le président français Nicolas Sarkozy s'y est rendu encompagnie de James Cameron et du chef du CNT. À l'entrée, on peut y apercevoir une statue en carton pâte du colonel Mouammar Kadhafi derrière des barreaux. Au rez de chaussée, l'artiste libyen Ali Al Wakwak expose ses oeuvres, des sculptures faites de balles, de mortiers et de caisses de munitions récupérés sur le champ de bataille du côté de Brega et Ras Lanouf. À l'étage c'est un collectif d'artistes locaux qui exposent des caricatures du dictateur aujourd'hui en fuite. Des encres, des pyrogravures mais aussi des escquisses de dessin. Ce genre de caricatures ornent déjà le centre de presse et les rues de Benghazi depuis les premières heures de la révolution. Devant le grand escalier, la direction a pris le soin de conserver un tapis à l'éffigie de Kadhafi sur lequel chaque visiteur prend un malin plaisir à s'essuyer les pieds. Ce musée a pour vocation de donner accès à l'art, une chose qui n'existait pas sous l'ère de Kadhafi.

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Arnaud Finistre
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Stigmates - Libya
Libye, Benghazi le 09-09-11 El Manar Palace, le musée de la guerre à Benghazi a ouvert ses portes le 1er août 2011. Situé dans une demeure de style colonial qui date de l'occupation Italienne, face au port, on vient le visiter en famille chaque jour entre 17 heures et minuit. Lors de sa récente visite en Libye, le président français Nicolas Sarkozy s'y est rendu encompagnie de James Cameron et du chef du CNT. À l'entrée, on peut y apercevoir une statue en carton pâte du colonel Mouammar Kadhafi derrière des barreaux. Au rez de chaussée, l'artiste libyen Ali Al Wakwak expose ses oeuvres, des sculptures faites de balles, de mortiers et de caisses de munitions récupérés sur le champ de bataille du côté de Brega et Ras Lanouf. À l'étage c'est un collectif d'artistes locaux qui exposent des caricatures du dictateur aujourd'hui en fuite. Des encres, des pyrogravures mais aussi des escquisses de dessin. Ce genre de caricatures ornent déjà le centre de presse et les rues de Benghazi depuis les premières heures de la révolution. Devant le grand escalier, la direction a pris le soin de conserver un tapis à l'éffigie de Kadhafi sur lequel chaque visiteur prend un malin plaisir à s'essuyer les pieds. Ce musée a pour vocation de donner accès à l'art, une chose qui n'existait pas sous l'ère de Kadhafi.
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